D’autres conseils pour qu’il fonctionne sans problème… et ne se retrouve pas chez le mécanicien !
Des inspections qui valent leur pesant d’or
Nous avons vu quelques bonnes pratiques auxquelles les opérateurs gagnent à adhérer. Mais ils doivent aussi prendre conscience qu’ils sont vos yeux et vos oreilles sur le chantier. En effet, une simple inspection quotidienne peut s’avérer des plus profitables. Il suffit d’effectuer une tournée de reconnaissance pour voir si rien d’important ne cloche avant de regarder les choses de plus près. Il faut surveiller les fuites d’huile ou de liquide visibles ou les dommages apparents aux joints et aux graisseurs. Un œil attentif saura repérer un boulon dévissé, un pignon usé ou des pièces desserrées ou manquantes sur les roues libres, les plaques de guidage, les rouleaux et les maillons. Certes, il peut être difficile de débusquer une fissure de contrainte dans le cadre du train de roulement, mais on ne la verra certainement pas si on ne regarde pas !
Vérifiez la machine de la tête… aux chenilles
Tout bon mécanicien d’expérience vous le dira : des chenilles défectueuses sont souvent le signe d’un problème avec le train de roulement. Alors, ne négligez pas l’inspection de ce composant essentiel. Il importe de vérifier chaque jour si:
- des patins sont cassés ou manquants
- si les bords avant et arrière des patins et la barre de traction sont usés
- si les chenilles en caoutchouc sont fissurées ou érodées
- si les chenilles en acier sont corrodées ou endommagées
- s’assurer que les chenilles sont soumises à une bonne tension
- toute inclinaison vers l’intérieur ou l’extérieur de la chenille
Lavez, lavez
Aussi complexe le train de roulement soit-il, la pratique la plus élémentaire pour en assurer le bon fonctionnement consiste à le nettoyer à fond à la fin de chaque journée de travail. Si votre machine est à l’arrêt toute la nuit, n’attendez pas au lendemain matin pour la nettoyer, car les saletés accumulées risquent de sécher et de durcir, et donc d’entraver son bon fonctionnement. Il en va de même pour le gel pendant la nuit. L’accumulation de saletés au fil du temps risque de bloquer les pièces mobiles et de les endommager. Le gravier qui s’accumule est abrasif et donc susceptible d’entraîner une usure prématurée. Et qui dit chenilles encrassées dit résistance au roulement et hausse de la consommation de carburant.
Pour nettoyer le train de roulement, il suffit d’éliminer les saletés à l’aide d’une laveuse à pression et d’utiliser une lame en V pour déloger les débris et récurer les surfaces. Si vous ne disposez que d’un simple boyau d’arrosage, cela vaut tout de même la peine de pulvériser un bon jet d’eau pour enlever les gravillons. Le nettoyage à l’air comprimé est bien entendu le moyen par excellence de nettoyer le train de roulement.
En gardant votre machine propre, en l’inspectant régulièrement et en encourageant l’adoption de pratiques opérationnelles exemplaires, vous en garantirez le bon fonctionnement et réduirez par le fait même vos coûts d’entretien. Ce sont là des habitudes simples, mais qui dénotent un bon sens des affaires.
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Votre représentant Toromont possède les compétences, les connaissances et les outils pour effectuer une inspection multipoint sur votre train de roulement. Le propriétaire recevra gratuitement un rapport d'inspection approfondi du système de gestion de l'usure Cat (CWMS) et une consultation sur l'état actuel de son train de roulement, ainsi que des actions recommandées pour remédier à tout problème et réduire votre coût de possession.